Votre avis sur l'aménagement de la Garenne

La commune a obtenu fin 2020 une subvention exceptionnelle du Conseil départemental dans le cadre du dispositif d’aide à la reprise des investissements des entreprises pour l’aménagement du bois de la Garenne. Si le caractère paysager des travaux prévus cette année est un critère incontournable, l’affectation précise du budget dépendra du résultat de la concertation entamée samedi 13 février. Près de 70 Velauxiens ont participé à l’atelier sur le site.

Une première étape de réflexion partagée

Deux heures durant, ils ont pu échanger avec les élus et des techniciens (paysagiste, directeur des services techniques, responsable des espaces verts) et, surtout, exprimer leurs attentes en termes d’aménagements sportifs, de loisirs, de détente ou encore d’espace dédié, ou non, aux animaux. « La carte mentale reprenant les éléments du site et permettant de placer les possibles aménagements comme des agrès, des bancs et des tables de pique-nique, a aidé les participants à se projeter » constate Alexandra Eidesheim, adjointe notamment en charge de la démocratie participative. « Il s’agit d’une première étape qui en appellera d’autres dans les mois prochains » poursuit Yannick Guerin.

Un questionnaire ouvert à tous

Vous souhaitez donner votre avis ? Répondez au questionnaire ci-dessous (également disponible à l’accueil de l’Hôtel de Ville) puis retournez-le avant le 5 mars 2021, en mairie ou par mail vielocale@mairie-de-velaux.fr.

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L'histoire de la Garenne, ancienne aire de battage

A l’origine, la garenne est un espace boisé et herbeux ou vivent des lapins sauvages. Le nom désigne aussi, dans la tradition, un vaste enclos destiné à maintenir en semi-captivité des lapins de garenne. Le droit de garenne est un des privilèges des seigneurs, abolis en 1789. Ces endroits se trouvaient très souvent à proximité du château et étaient très bien gardés.

Jusqu’au lendemain de la seconde Guerre mondiale, la garenne velauxienne servait aussi d’aire de battage ; une surface plane, dallée de pierres, qui permettait le battage ou dépiquage du blé ou d’autres céréales. Cette opération avait pour but de séparer le grain des épis. Les gerbes de céréales préparées à la moisson étaient réparties sur l’aire, épis disposés sur le sol, tiges de paille vers le haut.
Chevaux ou mules, attelés de front, les yeux souvent bandés d’une sorte de grand mouchoir, étaient guidés à la longe et au fouet par un conducteur de manière à ce que les animaux, en trottant, décrivent un cercle. Des aides, munis de fourches, repoussaient les épis non débarrassés de leurs grains sur le passage des sabots.